LE SANG NE SUFFIT PAS – Alex Taylor

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On est en Virginie, on est bien chez Gallmeister, mais ce n’est pas un nouveau roman de Hillbillies. L’époque, déjà. 1748. Autant dire la préhistoire de l’Amérique blanche. Nous sommes au sein d’un avant-poste de la colonisation, une poignée d’hommes abandonnés, soumis à la faim et au rude hiver qui arrive. Leurs voisins immédiats, une tribu d’indiens Shawnee pourrait être leur planche de salut comme la source de leur destruction. Tout va dépendre de la capacité des colons  à honorer la promesse qui fût faite au chef Shawnee de lui remettre un nouveau-né qui remplacera l’enfant qu’il a perdu. Mais Della, la jeune métisse de la colonie s’est enfuie pour éviter qu’on lui enlève son nouveau-né. Deux frères, coureurs des bois écossais, se lancent à sa recherche.

On croise dans ce roman des personnages sombres et impitoyables, des hommes près à tout pour survivre dans cette nature infernale. Car si les conditions de survies sont extrêmes, le comportement des personnages l’est tout autant. L’écriture est superbe, c’est un roman sauvage et magnifique. J’avais aimé le premier roman de Taylor, Le verger de marbre, déjà chez Gallmeister, mais là, il est passé un cran au-dessus. C’est un très grand roman, sans doute  ma meilleure lecture de la période de confinement.

Traduit de l’anglais (E.U.A) par Anatole Pons-Remeaux

Gallmeister – 23€

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