LA CITÉ DES MARGES – William Boyle

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Donnie a été flic, pas vraiment incorruptible, mais après la bavure de trop (mettre une beigne à son chef…), il poursuit son parcours professionnel aux côtés d’un mafieux de Brooklyn. Divorcé, et aigri par la mort de son fils, il va cependant se remettre à espérer après sa rencontre avec Ava. C’est sans compter sur le fils de celle-ci, Nick, aspirant écrivain qui voit en Donnie un excellent sujet de roman. Il va déterrer une vieille affaire et ouvrir la boîte de Pandore.

La mécanique narrative de William Boyle est incroyablement efficace : un quartier, une poignée de personnages, des chemins qui se croisent un peu par hasard et des situations qui s’envinement méchamment. C’est de l’excellent roman noir, qui explore situations et psychologies. En déclinant la figure du couple mère-fils, il joue habilement sur ce lien puissant, fascinant et destructeur.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Simon Baril

Gallmeister – 24.40€

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