LA REVOLTE DES CAFARDS – Oscar Zeta Acosta

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ACOSTA Quel que soit l’angle sous lequel on l’aborde, Oscar Zeta Acosta est un personnage hors du commun. Pote de Hunter S. Thomson (dans Las Vegas Parano, c’est lui Docteur Gonzo), le Bison – le surnom qu’il se donne – est à la fois un activiste politique et un bringueur invétéré. Si le premier de ses deux récits autobiographiques, Mémoires d’un bison (pas lu) traitait essentiellement de son histoire et de son parcours personnels, « La révolte des cafards » est centré sur le combat politique de Oscar Z. Acosta : la défense des droits des chicanos, ces étatsuniens d’expression hispanique et d’origine mexicaine qui vivent en Californie et dans les états du sud des E.U.A. et sont souvent considérés comme des citoyens de seconde zone.

Nous voici donc à Los Angeles, à la fin des années 60. Après avoir sillonné les Etats-Unis et travaillé de-ci de-là, Acosta souhaite se poser quelques temps et commencer LE livre qu’il rêve d’écrire. Sauf que l’action judiciaire et politique le rattrape et qu’il se retrouve très vite à défendre des groupes de militants chicanos arrêtés pour avoir perturbé le service religieux dans une église. Premier combat suivi de beaucoup d’autres, tous menés avec une énergie féroce par le Bison, qui ne vole pas son surnom ! Procès, sit-in, manifs et même campagne électorale pour le poste de shérif, le Bison fait feu de tout bois, sans oublier de recharger les accus à coups de beuveries et de parties de jambes en l’air. Un récit aussi énorme que son protagoniste, mystérieusement disparu en 1974, peu après la sortie de son deuxième et dernier livre.

Traduit de l’anglais (E.U.A) par Romain Guillou
Editions Tusitala – 20 euros Mémoires d’un bison est disponible chez Tusitala (20 euros) ou en poche, chez 10*18 (7.80 euros)

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