Les nombreux lecteurs et lectrices de Véronique Ovaldé peuvent se réjouir, car ils retrouveront dans Des vies d’oiseaux tout ce qui fait le charme (et le succès !) de l’auteure, cette faculté à se jouer des frontières entre réel et imaginaire, à créer des personnages immédiatement attachants, qu’elle fait exister en quelques lignes, à la faveur d’un détail qui sonne plus « vrai » qu’une longue description.
Cette fois-ci, Véronique Ovaldé nous fait partager les destins de Vida et de sa fille Paloma, toutes deux en quête de liberté. Paloma, pour fuir le milieu bourgeois qui l’étouffe a fait une fugue. Cette fugue, et l’arrivée dans sa vie du placide et peu loquace inspecteur Taïbo, va pousser Vida à sortir à son tour des limites d’une existence confortable mais dans laquelle elle s’étiole. En un mot comme en cent, le septième roman (déjà !) de Véronique Ovaldé est à découvrir sans tarder, et constitue une bonne porte d’entrée à l’univers si particulier de cette talentueuse romancière.
Editions de l’Olivier – 19 euros