LES DISPARITIONS D’ANNAELLE FAIER – Jean-Noël Sciarini

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annaelleAnnaëlle Faier a 15 ans. Elle vit en Suisse. Jusque là, tout allait bien. Mais depuis la rentrée des classes, elle est victime d’une malédiction : elle fait disparaître toutes sortes de choses. Quand il s’agit de clés, du téléphone ou encore de son sac, ce n’est pas trop grave, elle trouve toujours une solution. Mais quand elle fait disparaître les émotions, les petits bonheurs quotidiens, les lieux…, c’est plus dramatique ! Elle a alors l’impression d’être dans la peau d’une superhéroïne inversée. Au lieu d’accomplir des exploits, elle a la sensation de répandre de la tristesse et du vide. Elle n’ose plus s’approcher des gens qu’elle apprécie et encore moins les inconnus, elle ne se sent plus la force de leur parler, et si les disparitions continuaient ? Ses envies de plaire aussi disparaissent : fini les heures passées devant son miroir à trouver la tenue idéale, et même ses envies de shopping s’évaporent. Une évidence par contre s’impose : elle va écrire un journal, son journal où elle racontera son quotidien, ses disparitions, sa vie au lycée, à la maison… et surtout sa rencontre avec Rachel, une magicienne de la vie…
Voici le journal d’Annaëlle de septembre à novembre 2011, trois mois où peu à peu elle va retrouver sa joie de vivre, et surtout mettre un mot plus juste sur sa transformation soudaine. Elle ne fait pas disparaître les émotions, elle n’est pas responsable de tous ses chagrins.

Un très beau roman sous la forme du journal de bord d’une adolescente qui va connaître son premier chagrin d’amour et apprendre le même jour le divorce de ses parents. Grâce au choix de cette forme de narration, au ton si juste, et surtout à toutes les images ou métaphores subtilement choisies, le lecteur est touché immédiatement par tous les nouveaux sentiments ressentis par Annaëlle.

Dès 13-14 ans
Editions de l’Ecole des loisirs – collection Médium – 10 €

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