Joyeux Noël ! #2 Des bandes dessinées pour tous

Joyeux Noël ! #2 Des bandes dessinées pour tous

#2 LA SÉLECTION DE NOËL BD

Des bandes dessinées exceptionnelles

Moi ce que j’aime c’est les Monstres d’Emil Ferris : une fillette passionnée de dessin, nourrie au Pulp et par ses visites au musée des Beaux Arts de Chicago, raconte son enquête sur la disparition mystérieuse de sa voisine. La lecture de ce livre prodigieux vous happe et vous chavire (Monsieur Toussaint Louverture, 34,90€).

Malaterre de Pierre-Henry Omont : un père escroc, mais irrésistible, emporte deux de ses enfants dans un pays équatorial pour reprendre un ancien domaine familial et son exploitation forestière. La narration, romanesque et surprenante, décrit en profondeur un personnage de père complexe (Dargaud, 24€ ).

Les grands espaces de Catherine Meurisse : une enfance à la campagne auprès de parents jardiniers a forgé la belle et intense relation de Catherine à la nature, mais aussi à l’art. Toujours aussi drôle, toujours aussi lumineuse (Dargaud, 19,99€).

Des bandes dessinées qui vous emmènent loin

La Farce des hommes foudre de Loïc Verdier : découvrez le Tibet par un pan méconnu de son histoire et de sa population, les khampas, une ethnie guerrière montagnarde qui se bat depuis les années 50 contre les Chinois. Un souffle d’aventure à la Corto Maltese ! (Casterman, 22€)

Florida de Jean Dytar : un récit historique avec un cartographe voguant entre la France, l’Angleterre (en proie aux guerres de religions) et le Nouveau Monde, objet d’expéditions désastreuses (Delcourt, 27,95€ ).

L’âge d’or de Cyril Pedrosa et Roxane Moreil : Tilda, trahie par les siens, est chassée de son royaume alors qu’elle s’apprête à prendre sa place sur le trône après la mort de son père. Avec deux fidèles, elle commence une quête pour reconquérir le pouvoir. Une histoire aux allures médiévales portées par les couleurs somptueuses de Cyril Pedrosa (Dupuis, 32€).

Fantastiques BD fantastiques

L’homme gribouillé de Frederik Peeters et Serge Lehmann : une éditrice parisienne et sa fille sont harcelées par un inquiétant personnage surgi du passé de sa mère. Un polar sinueux et virtuose qui manie l’étrange de manière bien originale (Delcourt, 29,95€).

Le grand homme de Bertrand Gatignol et Hubert : troisième opus des Ogres-Dieux, une série exceptionnelle qui déploie son univers et sa mythologie en se renouvelant à chaque tome (Soleil Métamorphoses, 26€ ).

Negalyod de Vincent Perriot : un paisible éleveur de dinosaures voit son troupeau décimé par un mystérieux engin venu de la cité. Il gagne la ville pour demander réparation et prend part à la révolte contre l’intelligence artificielle qui la contrôle. Une aventure de SF pur jus, avec un bon goût de Moebius. (Casterman, 25€)

Pour redécouvrir l’histoire de l’art

Edmond de Laurent Chemineau : adaptation de la pièce de théâtre racontant la rocambolesque naissance de la pièce Cyrano de Bergerac. Une rencontre réussie entre théâtre et bande dessinée (Rue de Sèvres, 18€).

Swan de Néjib : une Américaine et son frère débarquent à Paris en 1859, chez leur cousin Edgar Degas, bien décidés eux aussi à peindre. Mais le milieu artistique de cette époque est en pleine ébullition, agité par les rivalités et les querelles (Gallimard, 22€).

Avec Edouard Luntz , le cinéaste de âmes perdues de Julien Frey et Nadar : la narrateur nous entraîne sur les traces d’un cinéaste tombé dans l’oubli et particulièrement fascinant, qui fraya avec la Nouvelle Vague et les magnats des studios californiens (Futuroplis, 23€).

Des bandes dessinées pour comprendre le monde

Un automne à Beyrouth de Lisa Mandel : toujours aussi clair et drôle, même quand les sujets sont complexes, comme la géopolitique du Moyen-Orient (Delcourt, 14,50€).

Kaboul requiem de Nicolas Wild : nouveau titre de Nicolas Wild autour de l’Afghanistan, après les deux volumes de Kaboul disco, où il relate l’histoire d’un journaliste anglais retenu plusieurs mois en otage par les talibans (La Boîte à bulles, 19€).

L’odyssée d’Hakim de Fabrice Toulmé : un récit précis et détaillé d’Hakim, un pépiniériste syrien, qui raconte son pays, les raisons qui le poussent à partir, son périple, avec un trait simple et clair à la Guy Delisle (Delcourt, 24,95€ ).

De quoi pouffer et glousser

Un bébé à livrer de Jérémie Renner : la cigogne laisse le bébé Pauline aux bons soins maladroits du lapin et et du chien ; il faudra toute la présence d’esprit, et quelques crises de nerf, du cochon pour que la livraison réussisse. On retrouve avec plaisir le burlesque animalier du Grand méchant renard (Delcourt, 24,95€).

Moins qu’hier, plus que demain de Fabcaro : l’humour absurde et loufoque de Fabcaro fait encore merveille, et quand en plus il s’agit de brocarder le couple, c’est réjouissant au possible (Glénat, 12,75€).

Petit traité d’écologie sauvage et La Cosmologie du futur d’Alessandro Pignocchi : l’humanité a adopté la manière de voir le monde des jivaros, et les plantes et les animaux deviennent des partenaires sociaux comme les autres. Des mésanges punks se mêlent de politique et Poutine épouse une papaye. Un renversement de valeur profondément jubilatoire (Steinkis, 14€).

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